Σ ‘αγαπώ (je t’aime)

Ne nous voilons pas la face…

Quand on parle de l’amour dans la Grèce antique, on pense surtout aux relations homosexuelles.
À force de voir des hommes (et des femmes !) s’aimer entre eux sur les fameux vases rouges à fond noir (et l’inverse !), on est en droit de se demander ce qui pouvait bien se passer du temps de Périclès…

La réalité est plus complexe.

L’amour hétérosexuel existait, bien sûr.
Après tout, si Ulysse a mis autant de temps à rejoindre sa tendre Pénélope, c’est parce qu’il a choisi de conter fleurette à Nausicaa, Circé ou Calypso en chemin !
Et si la Guerre de Troie a été déclenchée, c’était pour les beaux yeux d’Hélène, non ?
Néanmoins, l’homosexualité n’était pas réprouvée comme elle a pu l’être des siècles plus tard. Et même les dieux de l’Olympe ne dédaignaient pas, de temps à autre, une petite escapade gay…
Pour autant, l’union de l’homme et de la femme constituait le ciment de la société, ainsi qu’en atteste ce magnifique fragment de poterie (source : Réunion des Musées Nationaux) :

poterie grecque rmn

Et pour l’anecdote…

Si vous êtes surpris par la petite taille du pénis sur les statues antiques, sachez que les gros gourdins étaient associés à l’idiotie, au stupre et à la laideur ! Une petite chose bien utile à rappeler à votre compagnon, la prochaine fois qu’il s’inquiétera de la taille de son engin 😉

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