Un peu de culture nourrit la Romance (et la romancière…)

S’échapper pour profiter un peu de l’été indien parisien
Petite balade impromptue dans ce Paris très ensoleillé du mois d’octobre 2018, afin d’oublier mes préoccupations de romancière et de refaire le plein de Beau, tout simplement.
Une amie est venue me voir d’Aix en Provence et m’a proposé de lui faire découvrir un musée qu’elle ne connaissait pas…
Et si on allait rue de Monceau ?
Camondo, c’est une plongée dans le Paris d’avant la 1ère Guerre Mondiale : un magnifique hôtel particulier construit en lisière du Parc Monceau, et spécialement conçu pour abriter les magnifiques collections d’art du maître des lieux. Pensez donc, chaque pièce a été dimensionnée en fonction des boiseries XVIIIème patiemment chinées pour l’occasion, c’est vous dire le degré de raffinement !
Camondo, c’est donc une splendide demeure restée en l’état, comme si le temps s’était arrêté.
Son histoire est poignante et à chaque fois que je la visite, j’ai les larmes aux yeux…
Une richissime famille de financiers juifs, un amour immodéré pour l’art du XVIIIème siècle et la France, un mariage malheureux et deux enfants, le fils de famille qui tombe sur le champ d’honneur en 1917, et la fille qui meurt gazée à Auschwitz avec son mari et ses deux enfants. Plus personne pour reprendre le flambeau, et toute la fortune léguée à l’État français sous réserve que rien ne change au 63 rue de Monceau.
Un lieu idéal pour tous les fans de Downton Abbey
Vous serez donc plongés dans la vie de cet hôtel particulier incroyable, visiterez bien sûr les pièces d’apparat mais aussi l’étage où vivaient les membres de la famille, admirerez le fabuleux fourneau de la cuisine au sous-sol et sourirez devant le tableau des sonnettes (Mr le Comte, Bibliothèque, Vestiaire…).
Il y a tant de merveilles au 63 rue de Monceau qu’il serait inutile de toutes les mentionner. Sachez simplement que tous ces meubles et objets seraient dignes de figurer dans n’importe quel grand musée international, et que pendant plusieurs années ils ont embelli la vie quotidienne de ces amateurs d’art éclairés.
Pour l’anecdote, le cousin germain de Moïse de Camondo, Isaac, habitait dans l’hôtel particulier voisin. Il a lui aussi tout légué à l’État français. Sauf que lui s’enthousiasmait pour les Impressionnistes et que tous ces tableaux sont aujourd’hui présents au musée d’Orsay et ailleurs. Et sinon, si tout comme moi vous aimez la musique classique et que vous avez un jour la chance d’aller au Théâtre des Champs Élysées, avenue Montaigne, sachez qu’Isaac en a été l’un des grands mécènes puisqu’il était très ami avec Gabriel Astruc, le compositeur qui a fait construire cette salle.
Et si vous voulez vous prendre un instant pour Mina Mavris…
Vous savez ? L’héroïne de ma trilogie Mad About You dont la version brochée devrait paraître courant novembre…
Elle est amoureuse de Louis Duprey, beau banquier d’affaires aux costumes faits sur mesure et aux manières parfaites (sauf dans l’intimité…).
Eh bien ils auraient parfaitement pu aller déjeuner au restaurant Le Camondo, comme ces trois golden boys que j’ai photographiés à l’arrachée, dans ce lieu assez incroyable où vous pourrez discuter business, ou art, ou tout simplement de vos dernières vacances comme je l’ai fait avec ma copine Marie. Il y a une tarte au yuzu et au citron signée Christophe Michalak, je ne vous dis que ça !
Et voici l’album souvenir de cette belle journée
L’escalier de l’entrée, les pièces incroyablement meublées, la collection de porcelaine de Meissen, mon reflet dans les miroirs dépolis, mon ombre… Juste un avant-goût pour vous donner envie d’y aller, vous aussi !

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