J’écris de la romance parce que j’aime les grands classiques…

À la base de tous mes romans, on retrouve mon amour de la littérature

Dans mon dernier article, je vous parlais des éléments autobiographiques que je m’amuse à semer dans mes romans, comme autant de signatures cryptées.

Il y a encore une chose dont je ne vous ai pas parlée, c’est l’importance de la littérature dans ma vie. Je lis depuis que je suis en âge de tenir un livre dans mes mains, et même si j’ai travaillé pendant quinze ans dans la finance, je suis de formation littéraire.

C’est sans doute pourquoi mes romans sont truffés de citations qui aident le lecteur à mieux comprendre les réactions de mes personnages.

Destins de femmes

En ce moment, je suis en train de travailler à la publication de ma trilogie Mad About You en version brochée. Trois livres qui devraient paraître courant novembre…

Les trois volets de Mad About You s’ouvrent chacun sur une citation et l’histoire de Mina, mon héroïne, s’inspire de trois archétypes féminins qui m’ont beaucoup touchée et dont le destin rappelle le sien. D’où leurs sous-titres : Cinderella song, Violetta song et Missia song.

« On n’est heureux qu’autant qu’on a souffert  »

(Charles Perrault)

Le mythe de Cendrillon. Dans ce célèbre conte pour enfant, on parle du passage de la cendre à la lumière ainsi que du triomphe de la bonté, puisqu’une fois devenue reine, Cendrillon pardonnera à tous ceux qui lui ont fait du mal. Si ce n’est que, contrairement à la Cendrillon de Perrault, Mina mettra beaucoup plus longtemps à se défaire de ses chaînes…

« L’amour vrai rend toujours meilleur »

(Alexandre Dumas fils)

Le mythe de la Dame au Camélia : tout comme cette grande héroïne romantique, Mina s’est prostituée. Tout comme elle, Mina a aimé un homme du monde et tout comme elle, Mina s’est sacrifiée pour le bien de son amant. Mais contrairement à l’héroïne célèbre d’Alexandre Dumas fils, Mina ne mourra pas et finira par renaître de ses cendres.

« Je reviendrai victorieuse ou ne reviendrai pas »

(Henri Meilhac)

Le mythe de la Veuve Joyeuse. Il s’agit d’une œuvre légère mais en même temps profonde, qui montre la victoire d’une femme de caractère sur les obstacles ayant jalonné sa vie. Sa récompense finale est symbolisée par la reconquête de l’homme qu’elle a aimé, plus jeune.

La poésie pour conjurer le sort…

Dans ma trilogie, la poésie occupe une place indéniable. Que ça soit à travers les vers de certaines chansons de rock ou bien ceux écris par une poétesse anglaise ayant vécu au XIXème siècle. Il s’agit en l’occurrence d’Elizabeth Barrett Browning, une femme passionnée qui a composé l’un des plus beaux poèmes amoureux que je connaisse.

Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous ces quelques lignes magnifiques de « How Do I Love Thee » (« Comment est-ce que je t’aime ? »), dont Mark Sonderberg se servira pour avouer son amour à Mina :

« Comment est-ce que je t’aime ? Laisse-moi en énumérer les manières.

Je t’aime jusqu’au plus profond, au plus haut et au plus loin que mon âme puisse aller,

Même si ça semble hors d’atteinte,

Jusqu’à la fin de l’Existence et la Grâce idéale,

Je t’aime comme j’aime les plus simples besoins de la vie quotidienne

Au soleil ou bien à la lueur de la chandelle.

Je t’aime librement, comme quelqu’un qui aspire au Bien

Je t’aime avec pureté, comme quelqu’un qui se détourne de la Flatterie

Je t’aime avec la passion que j’ai autrefois mise dans mes anciens chagrins, ainsi qu’avec ma foi d’enfant

Je t’aime d’un amour que j’ai cru perdre avec mes saints perdus,

Je t’aime avec le souffle, les sourires, les larmes de toute une vie !

Et si Dieu le veut, je t’aimerai encore mieux après ma mort »

Grâce à ces mots sublimes, Mark touchera du doigt la lumière et l’espoir qui ont tant manqué à sa vie d’artiste maudit. Et retrouvera le goût de vivre…

L’après Mad About You…

Après une œuvre aussi sombre que Mad About You, j’avais besoin d’écrire quelque chose de plus léger. C’est ainsi qu’est né Tell Me You Love Me, dont le prologue est d’ailleurs totalement autobiographique.

Mais même s’il s’agit d’une histoire moins tragique, ce livre s’appuie sur certaines thématiques qui me sont chères, comme la tolérance, le racisme et la violence.

Une autre poétesse de renom y joue un rôle important et je vous en parlerai en temps voulu. Il s’agit d’Emily Dickinson…

Avant de nous quitter, laissez-moi vous offrir ces quelques mots sublimes qu’elle a écrits et qui me font vibrer tout comme ils feront vibrer ma nouvelle héroïne, Cheyenne Winter :

« Ceux qu’on aime ne peuvent mourir,

Car l’amour est immortalité »

 

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